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#05 –EPISODE 5

L’emballage papier de demain : barrière, léger et résistant !

Le Principe est simple ! Produire un nouvel emballage souple à base de papier, 100% biosourcé, recyclable, et biodégradable. Aluminium, plastiques pétrosourcés…


LE PITCH !

Le Principe est simple ! Produire un nouvel emballage souple à base de papier, 100% biosourcé, recyclable, et biodégradable. Aluminium, plastiques pétrosourcés… Autant de matériaux visés par différentes législations et pour lesquels des alternatives biosourcées s’inscrivant dans une économie circulaire sont activement recherchées par les acteurs de la chaine de valeur.

Les matériaux cellulosiques et les biopolymères peuvent représenter une solution intéressante et performante, à condition qu’ils disposent de propriétés barrières intrinsèques suffisantes pour conserver l’aliment, et d’excellentes performances mécaniques pour protéger le contenu de l’emballage.

Ces deux aspects ont été traités dans le cadre du projet européen Sherpack, qui s’est terminé en 2020. Développer un matériau d’emballage flexible « base papier », biosourcé, recyclable, biodégradable, barrière, léger et renforcé, tel était le défi technologique du projet !

Le matériau développé dans Sherpack combine 3 technologies innovantes : la lamination humide d’une couche de MicroFibrilles de Cellulose permettant d’obtenir une excellente barrière à la graisse, à l’oxygène, et aux contaminants ; l’enduction d’une émulsion aqueuse de biopolymères apportant la barrière à l’eau et à la vapeur d’eau ; et l’impression par sérigraphie d’une grille de polysaccharides avec un motif spécifique pour augmenter la rigidité tout en réduisant le grammage du matériau.

Défi relevé ! Les travaux menés sur toute la durée du projet ont mis en évidence la performance barrière des MFC ainsi que l’efficacité d’une grille d’amidon imprimée en sérigraphie à la surface du papier. Le coefficient de transmission de l’oxygène passe en dessous de 2cm3/m2/jour et la barrière aux contaminants permet de respecter les limites légales de migration spécifique. La rigidité spécifique du matériau se trouve multipliée par un facteur trois une fois la grille imprimée et séchée, grâce au motif auxétique employé et la conformation en trois dimensions prise par le papier lors de l’étape de séchage. L’utilisation d’un amidon disponible commercialement et d’un procédé d’impression conventionnel ouvre des perspectives fortes pour l’industrialisation de ce procédé de renfort mécanique 100 % biosourcé !

Vous souhaitez en savoir plus sur les technologies utilisées dans le projet Sherpack ? Contactez-nous !

Chefs de Projets = Caroline LOCRE et William GOURGEON